Rapidshare n'aura jamais trouvé la formule lui permettant de passer du site préféré des internautes pour télécharger des contenus piratés, à un site légal viable. Après une douzaine d'années d'existence, le site germano-suisse ferme ses portes, et laisse moins de deux mois à ses utilisateurs pour récupérer tous leurs fichiers hébergés.
Le célèbre RapidShare, concurrent numéro un de MegaUpload avant la fermeture forcée de ce dernier, vient de dévoiler sa toute nouvelle politique, qui sera mise en place fin novembre. La société en profite pour officialiser la levée des limites de débits des téléchargements pour les utilisateurs gratuits, mise en place en début d'année afin de « décourager la contrefaçon ».
S'il a choisi de supprimer la limitation de la vitesse de téléchargement des contenus qu'il héberge, RapidShare ne compte pour autant re-devenir une place de choix pour les pirates. Le service allemand annonce que de nouvelles mesures contre le piratage seront mises en place dès la fin de l'année.
Le service a adressé une lettre à l'attention du gouvernement américain et des autorités chargées du respect de la propriété intellectuelle (IPEC). Dans cette missive, RapidShare précise que leur action devrait se concentrer sur les sites qui ne proposent que des liens dirigeant l'internaute vers un moyen de télécharger illégalement du contenu.
La haute cour d’Allemagne vient de juger que le service d’hébergement de fichiers RapidShare agit légalement en Allemagne.
Le verdict est le résultat d’une longue bataille juridique opposant le service Allemand d’hébergement de fichiers basé en Suisse (Rapidshare) et la GEMA (Sacem Allemande)
Ce n’est pas tout bon pour RapidShare, la cour annonçant que l’entreprise se devait de surveiller les sites Web externes ayant des liens vers des fichiers contrefaits.
Selon le magazine Wired, qui s'appuie sur des chifres de Palo Alto Networks, la fermeture de MegaUpload aurait bénéficié principalement à Putlocker, et dans une moindre mesure à RapidShare.