Après la MPAA, le puissant lobby des majors du cinéma américain, c’est au tour de la Recording Industry Association of America (RIAA) de transmettre à l’administration Obama sa liste de sites « pirates » qu'elle aimerait voir disparaître.
IsoHunt va baisser le rideau. Son fondateur, le Canadien Gary Fung, a trouvé un arrangement avec la MPAA qui se traduira par la disparition du site de liens BitTorrent, l'obligation de ne plus violer le droit d'auteur et le versement de 110 millions de dollars de dommages et intérêts.
L'association chargée de défendre les intérêts des studios américains de cinéma demande l'adoption de bonnes pratiques par les professionnels de la publicité. La MPAA souhaite que les sites permettant de télécharger illégalement ne puissent plus bénéficier de ce type de revenus.
Dans le cadre du procès de MegaUpload, la MPAA est favorable à la restitution des fichiers licites. Mais l'association chargée de défendre les intérêts de l'industrie cinématographique a expliqué au juge qu'en aucun cas le moindre fichier piraté ne doit passer à travers les mailles du filet.
Dans la bataille judiciaire en cours entre la MPAA et l’hébergeur de fichiers Hotfile , James Boyle professeur de droit à l’université de Duke, a déposé un rapport important.
La Motion Picture Association of America fait bloc contre le rachat des serveurs hébergeant les données MegaUpload par crainte de résurrection du cyberlocker.
Google est intervenu dans le procès opposant Hotfile à la MPAA afin d'aider le tribunal à prendre la meilleure décision possible. La firme de Mountain View cherche surtout à préserver les acquis de la loi américaine du DMCA, qui offre un régime protecteur aux intermédiaires techniques.
Hotfile subira-t-il le même sort que MegaUpload ? À défaut de mener un raid policier contre la plate-forme, la MPAA s'efforce d'obtenir de la justice américaine la fermeture du site. La MPAA considère Hotfile comme l'une des grandes plaques tournantes du téléchargement illicite sur Internet.