[Film] Punisher - War Zone
Posté: 07 Mar 2009 00:29
Le Punisher est-il adaptable au ciné ?
Voyons voir : t'as le modèle pas cher, la sympathique zèderie de 1989 avec Dolph Lundgren, très édulcorée (en gros : pan ! t'es mort) et t'as le modèle de luxe, la chiantifiante adaptation avec cette huitre de Thomas Jane et ce pantouflard de John Travolta, film dont le rythme équivaut à la ligne droite de l'électrocardiogramme d'un macchabée.
Bref on est à mille lieues du vengeur glauque et impitoyable créé par Marvel.
Voilà-t-y-pas donc que je vois de dispo sur le forum-des-oranges-parce-que-bananes-c'était-déja-pris ce Punisher - War Zone, dont j'avais déjà entendu parler, le tout empaqueté en DVDRip français.
La réalisatrice ? connaît pas. Les acteurs ? connaît pas non plus à part Julie Benz (pour ceux du fond qui suivent pas, c'est la fiancée de Dexter dans la série éponyme). L'histoire ? bah toujours pareil...
C'est donc résigné et sans espoir que je lance le film.
Le générique commence ... mmm, plutôt accrocheur graphiquement. Bon point. Très bonne qualité du Rip, autre bon point.
On aperçoit le punisher qui a repéré sa cible devant les infos télés. Ambiance plutôt fidèle au comic, pas mal.
Merde, on voit plus en détail le Punisher quand il prépare son artillerie, et la je me dit : euh il manque un peu de masse musculaire l'acteur. Mouais, pas convaincant la crevette...
Eh puis après ce générique on enquille direct sur la petite sauterie des mafieux, celle où justement le Punisher va se pointer alors qu'il est pas invité (il est un peu malpoli).
ET LA BORDEL C'EST LE CHOC.
D'ABORD L'ACTEUR : OUI PHYSIQUEMENT, IL EST LE PUNISHER. C'EST INESPERE.
ET NOM DE DIEU : OUI, DANS L'ACTION, C'EST AUSSI DU PUNISHER PUR JUS : ÇA DEFOURAILLE SEC, ÇA BLASTE, ÇA TRANCHE, ÇA CRAQUE, LES CHAIRS SONT MEURTIES, EXPLOSEES, BRULEES, CA BUTTE DU MEC ET DE LA GONZESSE (vive la parité) TOUT LE MONDE Y PASSE, LE TOUT, MESDAMES ET MESDAMES, EN GROS PLAN DANS DES JETS DE KETCHUP HEINZ.
Et ce n'est que le début. Et c'est comme ça jusqu'à la fin. Et 'tain t'en a plein les mirettes de cette explosion de rage.
Alors oui, c'est une série B. Oui le mauvais acteur qui joue le rôle du flic trouillard est casse-cojones. Oui il y a quelques baisses de régime. Oui le scénario, état aussi épais qu'une feuille RIZZLA+ (ce qui a manifestement permis au réalisateur, dès le 1er jour de tournage, de le rouler en forme de cône, après l'ajout d'herbes médicinales, et de le fumer avec son équipe).
MAIS ÇA Y EST : L'ADAPTATION CINEMATOGRAPHIQUE DU PUNISHER EXISTE BEL ET BIEN.
(Et en vrai il s'appelle Ray Stevenson et, comme couverture, il se fait passer pour un acteur.)
Allez hop, direct dans mon top 5 des meilleurs films de l'année (Nan, j'ai pas honte. Et nan, je ne suis pas en état d'ébriété).
Voyons voir : t'as le modèle pas cher, la sympathique zèderie de 1989 avec Dolph Lundgren, très édulcorée (en gros : pan ! t'es mort) et t'as le modèle de luxe, la chiantifiante adaptation avec cette huitre de Thomas Jane et ce pantouflard de John Travolta, film dont le rythme équivaut à la ligne droite de l'électrocardiogramme d'un macchabée.
Bref on est à mille lieues du vengeur glauque et impitoyable créé par Marvel.
Voilà-t-y-pas donc que je vois de dispo sur le forum-des-oranges-parce-que-bananes-c'était-déja-pris ce Punisher - War Zone, dont j'avais déjà entendu parler, le tout empaqueté en DVDRip français.
La réalisatrice ? connaît pas. Les acteurs ? connaît pas non plus à part Julie Benz (pour ceux du fond qui suivent pas, c'est la fiancée de Dexter dans la série éponyme). L'histoire ? bah toujours pareil...
C'est donc résigné et sans espoir que je lance le film.
Le générique commence ... mmm, plutôt accrocheur graphiquement. Bon point. Très bonne qualité du Rip, autre bon point.
On aperçoit le punisher qui a repéré sa cible devant les infos télés. Ambiance plutôt fidèle au comic, pas mal.
Merde, on voit plus en détail le Punisher quand il prépare son artillerie, et la je me dit : euh il manque un peu de masse musculaire l'acteur. Mouais, pas convaincant la crevette...
Eh puis après ce générique on enquille direct sur la petite sauterie des mafieux, celle où justement le Punisher va se pointer alors qu'il est pas invité (il est un peu malpoli).
ET LA BORDEL C'EST LE CHOC.
D'ABORD L'ACTEUR : OUI PHYSIQUEMENT, IL EST LE PUNISHER. C'EST INESPERE.
ET NOM DE DIEU : OUI, DANS L'ACTION, C'EST AUSSI DU PUNISHER PUR JUS : ÇA DEFOURAILLE SEC, ÇA BLASTE, ÇA TRANCHE, ÇA CRAQUE, LES CHAIRS SONT MEURTIES, EXPLOSEES, BRULEES, CA BUTTE DU MEC ET DE LA GONZESSE (vive la parité) TOUT LE MONDE Y PASSE, LE TOUT, MESDAMES ET MESDAMES, EN GROS PLAN DANS DES JETS DE KETCHUP HEINZ.
Et ce n'est que le début. Et c'est comme ça jusqu'à la fin. Et 'tain t'en a plein les mirettes de cette explosion de rage.
Alors oui, c'est une série B. Oui le mauvais acteur qui joue le rôle du flic trouillard est casse-cojones. Oui il y a quelques baisses de régime. Oui le scénario, état aussi épais qu'une feuille RIZZLA+ (ce qui a manifestement permis au réalisateur, dès le 1er jour de tournage, de le rouler en forme de cône, après l'ajout d'herbes médicinales, et de le fumer avec son équipe).
MAIS ÇA Y EST : L'ADAPTATION CINEMATOGRAPHIQUE DU PUNISHER EXISTE BEL ET BIEN.
(Et en vrai il s'appelle Ray Stevenson et, comme couverture, il se fait passer pour un acteur.)
Allez hop, direct dans mon top 5 des meilleurs films de l'année (Nan, j'ai pas honte. Et nan, je ne suis pas en état d'ébriété).