Wimbledon : Le match de tennis le plus long de l'histoire !
Posté: 23 Juin 2010 23:17
59-59, le match sans fin
Après 10 heures de jeu, deux interruptions en raison de l'obscurité et un 5e set de 7h06', le match entre Nicolas Mahut et John Isner a été arrêté à 59-59 ! Pas de vainqueur, mais déjà tous les records.
Il est 21h10 à Londres. Le match entre John Isner (n°23) et Nicolas Mahut vient de s'interrompre pour la deuxième fois en raison de l'obscurité à (4-6, 6-3, 7-6 [7], 6-7 [3), 59-59). 59-59 au cinquième set, vous avez bien lu ! 10h00 de match, ne cherchez pas l'aspirine ! 7h06' pour un set, ne jetez pas votre montre ! 183 aces, n'appelez pas votre psychiatre ! Mais retenez bien leurs noms : John Isner et Nicolas Mahut. Sur le court n°18, ces deux hommes sont entrés dans l'histoire : record du match le plus long (6h33', précédent record lors du match entre Fabrice Santoro et Arnaud Clément disputé en 2004), record du nombre d'aces (98) pour l'Américain, record du nombre de jeux...
Au-delà du réel, il faut juste s'incliner devant la prestation des deux héros. C'est l'histoire d'un match sans fin où le vainqueur récolte les lauriers et le vaincu, les louanges. C'est l'histoire d'un match sans fin, débuté mardi après-midi, arrêté à deux sets partout en raison de l'obscurité mardi soir et interrompu une nouvelle fois mercredi soir. La durée de leur cinquième set dépasse le plus long match de l'histoire avec 7h06' de jeu. Quant au nombre de jeux, cela relève de la science-fiction. Même le tableau d'affichage craque à 50-49.
Une légende en marche
A bout de souffle, John Isner marche comme un automate, mais enfile les aces. Nicolas Mahut sert à 54 reprises pour rester dans le match. Il sauve deux balles de match à 33-32 sur une volée gagnante et un service gagnant. Il s'offre sa deuxième balle de break à 50-50 (15-40), 8 heures après la première à 1-0 dans le deuxième set. Il sauve une nouvelle balle de match à 59-58 sur un 95e ace. A 21h10, il demande l'interruption, l'Américain continuerait volontiers !
Mais le superviseur tranche. Et les deux hommes répondent aux questions avant de rejoindre les vestiaires. «J'ai juste essayé de gagner jeu après jeu », lâche l'Angevin avec un sourire. Les deux hommes sont côte à côte et ils savent déjà qu'ils sont dans l'histoire. Même leur nuit risque d'être très, très longue. Pendant ce temps, leur prochain adversaire Thiemo de Bakker se repose. Le Néerlandais le mérite aussi, il a aussi gagné en deux jours et après un "petit" marathon (6-7, [4], 6-4, 6-3, 5-7, 16-14) contre Santiago Giraldo. - S. DORGAN
FEDERER : «EN RIRE OU EN PLEURER»
«C'est inimaginable, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer.» Roger Federer
«C'est un truc de martien.» Gaël Monfils
«Que dire? C'est très surprenant. Tout le monde regarde ça dans les vestiaires, partout. Je suis impressionné par le fait que les deux tiennent leur service aussi facilement toute la journée. C'est incroyable. Peut-être qu'ils devraient se mettre d'accord pour jouer un tie-break à 50-50 (rires). Peu importe le vainqueur aujourd'hui, ils auront gagné tous les deux.» Novak Djokovic (AFP)
Source : lequipe.fr
Après 10 heures de jeu, deux interruptions en raison de l'obscurité et un 5e set de 7h06', le match entre Nicolas Mahut et John Isner a été arrêté à 59-59 ! Pas de vainqueur, mais déjà tous les records.
Il est 21h10 à Londres. Le match entre John Isner (n°23) et Nicolas Mahut vient de s'interrompre pour la deuxième fois en raison de l'obscurité à (4-6, 6-3, 7-6 [7], 6-7 [3), 59-59). 59-59 au cinquième set, vous avez bien lu ! 10h00 de match, ne cherchez pas l'aspirine ! 7h06' pour un set, ne jetez pas votre montre ! 183 aces, n'appelez pas votre psychiatre ! Mais retenez bien leurs noms : John Isner et Nicolas Mahut. Sur le court n°18, ces deux hommes sont entrés dans l'histoire : record du match le plus long (6h33', précédent record lors du match entre Fabrice Santoro et Arnaud Clément disputé en 2004), record du nombre d'aces (98) pour l'Américain, record du nombre de jeux...
Au-delà du réel, il faut juste s'incliner devant la prestation des deux héros. C'est l'histoire d'un match sans fin où le vainqueur récolte les lauriers et le vaincu, les louanges. C'est l'histoire d'un match sans fin, débuté mardi après-midi, arrêté à deux sets partout en raison de l'obscurité mardi soir et interrompu une nouvelle fois mercredi soir. La durée de leur cinquième set dépasse le plus long match de l'histoire avec 7h06' de jeu. Quant au nombre de jeux, cela relève de la science-fiction. Même le tableau d'affichage craque à 50-49.
Une légende en marche
A bout de souffle, John Isner marche comme un automate, mais enfile les aces. Nicolas Mahut sert à 54 reprises pour rester dans le match. Il sauve deux balles de match à 33-32 sur une volée gagnante et un service gagnant. Il s'offre sa deuxième balle de break à 50-50 (15-40), 8 heures après la première à 1-0 dans le deuxième set. Il sauve une nouvelle balle de match à 59-58 sur un 95e ace. A 21h10, il demande l'interruption, l'Américain continuerait volontiers !
Mais le superviseur tranche. Et les deux hommes répondent aux questions avant de rejoindre les vestiaires. «J'ai juste essayé de gagner jeu après jeu », lâche l'Angevin avec un sourire. Les deux hommes sont côte à côte et ils savent déjà qu'ils sont dans l'histoire. Même leur nuit risque d'être très, très longue. Pendant ce temps, leur prochain adversaire Thiemo de Bakker se repose. Le Néerlandais le mérite aussi, il a aussi gagné en deux jours et après un "petit" marathon (6-7, [4], 6-4, 6-3, 5-7, 16-14) contre Santiago Giraldo. - S. DORGAN
FEDERER : «EN RIRE OU EN PLEURER»
«C'est inimaginable, on ne sait pas si on doit rire ou pleurer.» Roger Federer
«C'est un truc de martien.» Gaël Monfils
«Que dire? C'est très surprenant. Tout le monde regarde ça dans les vestiaires, partout. Je suis impressionné par le fait que les deux tiennent leur service aussi facilement toute la journée. C'est incroyable. Peut-être qu'ils devraient se mettre d'accord pour jouer un tie-break à 50-50 (rires). Peu importe le vainqueur aujourd'hui, ils auront gagné tous les deux.» Novak Djokovic (AFP)
Source : lequipe.fr