WAUSAU, Wisconsin - Un homme marié de Fond du Lac (Wisconsin) qui croyait aller passer un bon moment à l'hôtel avec l'une de ses conquêtes a eu le réveil difficile.Après s'être laissé ligoter et bander les yeux dans l'attente d'un massage, il s'est retrouvé avec l'instrument de ses exploits collé à l'estomac.
Quatre femmes de sa connaissance avaient comploté de l'humilier, d'après les pièces du dossier déposé au tribunal du comté de Calumet, Wisconsin.
Elles risquent maintenant jusqu'à six ans de prison.
L'une d'entre-elles au moins s'est dite embarrassée par le tour qu'a pris l'affaire. "Je suis perturbée. Je suis en colère. J'ai du mal à mettre de l'ordre dans mes émotions au quotidien. J'ai honte" a attesté Wendy Sewell, 43 ans, interviewée lundi par téléphone.
Sewell, Thérèse Ziemann, 48 ans, sa soeur Michelle Belliveau, 43 ans, et l'épouse du séducteur sont poursuivies pour emprisonnement fictif, ce qui constitue un crime. La seconde femme est également inculpée de voie de fait, d'ordre sexuel.
Les quatre femmes ont été libérées contre 200 dollars de caution. Trois sur quatre vivaient une romance avec leur victime, ont constaté les enquêteurs. Ziemman louait la chambre depuis deux mois pour leurs rencontres, mais ignorait que son amant était marié et volage. Elle lui avait donné 3.000 dollars. Il en fréquentait d'autres pour l'argent, lui a appris l'épouse légitime.
Les quatre femmes en colère avaient invité leur dupe au Motel Lakeview, sur les bords pittoresques du lac Winnebago, près du charmant village de Stockbridge. La victime a accepté d'être ficelée avec des draps fins et aveuglée par un polochon, attendant que la compagne du jour, Ziemann, pratique sur lui un "gommage". Mais contrairement au programme annoncé, elle a découpé son slip avec des ciseaux et appelé ses complices dans la chambre par SMS.
Après l'avoir frappé au visage, elle a collé le pénis de l'homme à son estomac avec de la colle Crazy Glue, avant l'arrivée des autres compagnes. Le don Juan dit aussi avoir été menacé avec une arme de poing. La femme affirme qu'elle n'avait pas d'arme, et a seulement prononcé: "tu sais combien j'ai envie de te tuer". Quand il a commencé à crier, elles se sont enfuies effrayées avec sa voiture, son téléphone portable et son portefeuille. L'homme a pu se libérer en rongeant ses liens.
Source : http://nouvelles.sympatico.msn.ca/Monde ... &date=True
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