Attendu depuis plus de deux ans, le procès des administrateurs du site de liens BitTorrent The Pirate Bay débute ce lundi. Dans une conférence de presse tenue symboliquement au Musée de la Technologie de Stockholm, quelques heures avant l'évènement, les accusés ont tenu à placer le procès dans un contexte global de bataille politique sur la place de la technologie et du droit d'auteur dans la société.
À l’instar de plusieurs médias généralistes ou spécialisés en matière cyberculturelle (entre autres Wired et Torrent Freak), La Presse l’a fait observer samedi : le fameux site suédois de téléchargement illégal The Pirate Bay a remporté une manche spectaculaire contre son ennemi principal, les grands studios d’Hollywood… qui ont déjà liquidé des sites P2P importants par le passé- on se souvient particulièrement du cas Grokster.com et StreamCast.com, neutralisés en 2005.............
Aujourd’hui, c’est The Pirate Bay qui résiste aux attaques des majors contre vents et marées. Dans le cas qui nous occupe, la nature même du téléchargement via Bit Torrent a créé un flou légal et ainsi épargné le site de téléchargement illégal :
La technologie s'invite partout, même dans les tribunaux. Alors qu'il risque jusqu'à un an d'emprisonnement à l'issue du procès ouvert depuis lundi matin à l'encontre de The Pirate Bay, le porte-parole du site suédois Peter Sunde s'est livré à une première mondiale. Pas sûr qu'elle fasse plaisir au tribunal.
Sunde est en effet le premier accusé à "live-blogger" lui-même son propre procès depuis le tribunal, grâce à Twitter. "Might this be the first twitter from within a court case? It must be a #spectrial", écrit ainsi Peter Sunde (alias "Brokep") dans un message posté en anglais dans le texte à 8H36 sur son compte Twitter, peu après son entrée dans le tribunal.
Plus tard dans la matinée, l'accusé postera trois autres messages, qui tous se moquent ouvertement du procureur Hakan Roswall. "Comment diable ont-ils pu penser que ça allait être chose qu'une DEFAITE EPIQUE pour l'accusation ? Nous gagnons à plates coutures", envoie-t-il une première fois alors que l'audience se déroule sous ses yeux. Puis il raconte que le procureur "a un problème pour distinguer les mégabits des mégabytes", et enfin qu'il "vient juste de demander qui a éteint le projecteur... [alors que] c'est lui qui l'a fait avant".
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