[center]Un site Internet recense les logements immobiliers invendus depuis un an ou plus. Son concepteur souhaite une «bonne fête des biens morts» aux propriétaires.
Ambiance funeste. Les victimes de la crise immobilière sont placardées sur le site Internet Petitscailloux.com. Sur la page d'accueil, un vautour finit de dépecer le crâne d'un animal mort. L'image est claire : acheteurs, servez-vous sur la bête, les vendeurs sont de plus en plus acculés à baisser leur prix. «En cette période d'Halloween, Petits cailloux.com tient à commémorer la «fête des biens morts». Dans le jargon des agents immobiliers, peut-on lire sur le site, un bien «mort» est un bien qui ne se vend pas, qui traîne dans l'agence depuis déjà plusieurs mois, voire des années.»
Pas sorti de terre et déjà à la baisse
En toute logique, ces biens invendus perdent au fil du temps de leur valeur. A Paris, dans le 13ème arrondissement, un 100 m2 en très bon état, mis en vente depuis février 2007, a déjà perdu 38.43% de sa valeur. Pourtant, à 548 000 euros, il trouve difficilement preneur. Les trois premiers logements «morts» recensés dans la capitale ont ainsi chuté de plus de 30%. Dans la fourchette des décotes situées entre -20% et -30%, sept logements sont listés. Et entre 10% et 20% de baisse, les biens revus à la baisse sont légion. Pourtant à Paris, selon les professionnels de l'immobilier, le retournement du marché n'est toujours pas à l'ordre du jour.
Mais c'est encore en région que la crise de l'immobilier est la plus visible. En Rhône-Alpes, une petite maison de village mise en vente en mai 2007, affiche une belle baisse de son prix : -68.84%. Ou encore cet appartement de 37.3 m2, encore en construction dans le 2e arrondissement de Lyon : il ne sera livré qu'au quatrième trimestre 2009 et pourtant, son prix a déjà chuté de 64.74%, à 137 500 euros.
Même dans les zones touristiques, il est possible de trouver des biens particulièrement massacrés. Dans les Landes, une maison de plein pied de 120 m2, proche de l'océan, affiche un prix de vente à 260 000 euros, après une baisse de 71.72%.
Un bon moyen de négocier
Petitscailloux.com s'est fait une spécialité de cette traque des prix à la baisse. Il récupère les annonces directement depuis le site immobilier Seloger.com. Un logiciel réalise ensuite l'historique des annonces. Cet outil est un bon moyen pour les particuliers d'entamer les négociations. Le concepteur de Petitscailloux.com justifiait mi-septembre dernier la création de ce site. Selon lui, il «ne piège pas les vendeurs : si les biens sont vendus au prix du marché, ils partiront sinon, c'est qu'ils sont trop chers.» Aujourd'hui, la conjoncture n'est pas encore la plus favorable pour réaliser de bonnes affaires. D'un côté, les vendeurs paniquent à l'idée de ne pas céder leur bien à bon prix, de l'autre, les acheteurs sont toujours à l'affût du krach de l'immobilier.
source :
http://www.lefigaro.fr/immobilier/2008/ ... aires-.php
En cette période de fêtes d'Halloween, petitscailloux.com tient à commémorer la « fête des biens morts ». Dans le jargon des agents immobiliers, un bien "mort" est un bien qui ne se vend pas, qui traîne dans l'agence depuis déjà plusieurs mois, voire des années.
petitscailloux.com vous donne accès à la liste de tous les biens morts datant de plus d'un an qui traînent encore sur le célèbre site Seloger.fr.
Bonne fête des biens morts
source :
http://www.petitscailloux.com/