C'est tout sauf une attitude professionnelle et courageuse digne du plus grand hébergeur français et de l'un des tous premiers européens. OVH (qui est notamment l'hébergeur de Numerama) annonce aujourd'hui à ses clients qu'il fermera sans préavis et sans remboursement tous les serveurs pour lesquels il reçoit une notification de violation de droit d'auteur.
Maintenant on ferme le serveur immédiatement et on casse le contrat dans la foulée. Les sommes payées ne sont pas remboursées. Il n'y a pas de discussion possible. En cas de problème, le service juridique est à disposition du client", poursuit-il.
Or une simple notification comme celle reçue par OVH ne vaut rien ! Elle ne vaut rien au niveau juridique, puisque la loi pour la confiance dans l'économie numérique impose un formalisme qui n'est pas respecté ici. Et surtout, elle ne vaut rien en elle-même. Où sont les preuves de la fiabilité des dénonciations contenues dans ces e-mails ? Comme l'ont montré des chercheurs américains récemment, il est extrêmement facile de générer de fausses accusations de piratage. En tant qu'hébergeur, c'est le devoir d'OVH de protéger son client et d'exiger non seulement que la loi soit respectée, mais que les preuves à l'appui des accusations soient solides. Il doit, surtout, donner à son client la possibilité de se défendre et de nier les accusations avant de voir son serveur fermé sans autre forme de procès !
jarod10 a écrit:ca risque de faire du bruit ce qui m'inquiète c'est l'e fait boule de neige
Octave a écrit:Au finale, nous continuons avec cette méthode. A long terme, 1-3 mois, on
devrait pouvoir faire partir ailleurs 95% de cette activité.
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