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Inspiré par le fait qu’en ce 31 mars, il neige depuis les aurores, j’ai décidé de m’amuser avec des photos de … neige, question de combattre le mal par le mal afin de bien exorciser mon envie croissante de déguerpir vers les plages cubaines. Et, pour ce faire, j’ai utilisé un service Web mis en ligne le 26 mars dernier par Adobe, Photoshop Express, un service qui n’est pas particulièrement nouveau dans l’industrie, mais qui vaut quand même le détour, cela, malgré sa dégaine beta.
À l’instar de ses concurrents, dont le populaire Picassa (Google), Photoshop Express permet de stocker des collections de photos jusqu’à concurrence de 2 Go, de les travailler, des les publier, d’en tirer des diaporama, etc. Et comme la très grande majorité des services Web de ce type, celui-ci (merci à la techno AIR) est très simple à utiliser pour peu que l’on dispose d’une bonne connexion Internet (voir la prise d’écran ci-après).
Pour tester, je m’y suis ouvert un compte – c’est gratuit – où j’ai téléversé une vingtaine de photos récentes, des jpg non traités, tous de taille supérieures à 1 Mo, ce qui a nécessité près de dix minutes (cliquez sur les vignettes ci-après). Faut dire que ma connexion DSL laisse à désirer. C’est ça vivre dans la forêt du Grand Méchant Loup ! On ne parle donc pas d’un utilitaire Web où les photographes verseront leurs documents RAW, mais d’un service où vous et moi pourront déposer nos sympathiques collections et les offrir à nos amis. Comme le permet, notamment, Dot.Mac de Apple, mais sans frais.
Sur ces photos téléversées plus tôt aujourd’hui, j’ai pu me livrer aux modifications les plus usuelles, notamment à toutes celles qu’il m’arrive de faire quand je vous publie des illustrations en ces pages. Pour ce faire, j’aurais pu être quelque part dans un café Internet, sans Photoshop CS3. C’est le propre de ce genre d’applications en ligne.
Si vous titillez une fonction dans la barre de menus à gauche, les possibilités de rendus vous apparaissent en haut de la photo. Regardez les deux images au dessus et vous comprendrez parfaitement bien ce que je vous raconte. Incidemment, je ne suis pas en Antarctique, mais chez moi, en train de dégager ma corde de bois d’allumage.
Si on décide de partager nos photos (les deux images ci-contre), il suffit de fournir à nos amis l’adresse Internet de la collection, une adresse “https”. Dans mon cas, il s’agit de
https://www.photoshop.com/user/nelsondumais, un mini site qui vous permettra d’admirer l’état le plus récent de cette poubelle dont je vous donne des nouvelles sporadiques depuis le début de l’hiver. Comme vous pourrez le constater, elle commence à se dégager après quelques semaines d’inhumation totale. Signe avant-coureur de temps meilleurs ?
Il est évident qu’Adobe aurait pu être plus généreuse du côté des fonctions offertes. Par exemple, vous ne pouvez “enregistrer sous”, une caractéristique généralement très pratique. Mais, dit-on, ce service évoluera avec le temps et avec les remarques de ses utilisateurs. Reste qu’il ne faut pas oublier que cette entreprise est d’abord une fabricante de produits commerciaux bien connus et établis. Personne ne peut la blâmer d’éviter de s’auto-cannibaliser.
Une thèse circule à l’effet que Photoshop Express serait une sorte de cheval de Troie destiné à habituer les gens à l’univers Photoshop afin de les amener à acheter le mirifique produit. Je n’y crois pas vraiment; en tant qu’utilisateur moyen de Photoshop CS2/CS3, je n’ai pas vu de véritables similitudes permettant d’avaliser cette prétention, sauf peut-être certains airs de famille avec le très bel interface de Photoshop Element 6 Mac.
Voici le site
https://www.photoshop.com/express/landing.html
Source: http://blogues.cyberpresse.ca/technaute/dumais/?p=1002441
Amusez vous bien