de soroli » 10 Fév 2008 23:55
Info lue sur LCI
Happy end pour les scénaristes d'Hollywood
En grève depuis plus de trois mois, ils ont approuvé dimanche l'accord trouvé avec les producteurs et qui prévoit l'augmentation des droits d'auteur.
Les scénaristes demandaient une augmentation des droits d'auteur pour tenir compte de l'exploitation des contenus cinématographiques et télévisés sur Internet.
- le 10/02/2008 - 22h24
Samedi, on annonçait que la fin de la grève était pour bientôt. C'est chose faite. Les responsables du syndicat des scénaristes d'Hollywood ont en effet annoncé dimanche avoir approuvé l'accord avec les producteurs qui met fin à plus de trois mois de grève. La direction du syndicat Writers Guild Association, WGA, a ainsi approuvé le nouveau contrat conclu avec les producteurs et qui prévoit une augmentation des droits d'auteurs d'environ 3% par an. Les quelque 12.000 membres du WGA seront invités à se prononcer au cours d'un vote organisé en début de semaine pour entériner définitivement la décision.
Compte tenu du soutien général que l'accord semble avoir suscité depuis qu'il a été présenté dans un courriel samedi à l'aube, les scénaristes sont attendus à leurs claviers à partir de mercredi pour mettre fin au conflit social le plus grave dans le secteur depuis des décennies. Entamée le 5 novembre parce que les producteurs refusaient d'augmenter les droits d'auteur pour tenir compte de l'exploitation des contenus cinématographiques et télévisés sur les nouveaux médias numériques comme Internet, la grève a empêché le tournage de dizaines de feuilletons et de films.
Le conflit, qui a coûté des centaines de millions de dollars et a déjà provoqué l'annulation de la cérémonie des Golden Globes le 13 janvier, faisait planer une incertitude sur l'édition 2008 des Oscars, le grand rendez-vous annuel du 7e art, prévu le 24 février. Producteurs et acteurs peuvent désormais être rassurés : la cérémonie devrait bien avoir lieu.
"L'homme devrait pratiquer la modération en toutes choses, y compris la modération." Mark Twain