Le responsable d'un site diffusant des films pirate arreter
Posté: 29 Jan 2008 22:45
La gendarmerie a mis la main sur l'administrateur de Chacal Stream, site connu pour mettre illégalement à disposition films et séries.
Hier, lundi 29 janvier 2008, des gendarmes de Seine-et-Marne ont arrêté et mis en examen un homme d'une trentaine d'années, originaire de Saint-Germain-sur-Morin. Il était l'administrateur d'un site Internet, Chacal Stream - désormais fermé -, qui proposait de façon illégale des contenus audiovisuels en streaming (visibles donc sans téléchargement), au format DivX.
Chacal Stream faisait figure de « référence » dans le petit monde des internautes français friands de contenus audiovisuels piratés. Il proposait plus de 500 films, ainsi que des séries télévisées comme la saison 3 de Prison Break, avec « des mises à jour très régulières, indique un enquêteur. Dès qu'un film circulait sur Internet, Chacal Stream en diffusait une copie. » Et d'ajouter que « la qualité de ces copies était excellente, proche de celle d'un DVD ».
Un site qui comptait 38 000 membres
L'affaire a débuté il y a sept mois à la suite d'une plainte de l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa). Un de ses membres, le studio Gaumont, avait remarqué que plusieurs de ses films étaient diffusés sur Chacal Stream. « Le site comptait près de 38 000 membres et, sur un mois, il affichait 280 000 connexions », explique l'officier de police judiciaire.
Après avoir convoqué l'administrateur du site, les gendarmes ont opéré une perquisition à son domicile. « Aucun film n'y a été trouvé mais deux ordinateurs ont été saisis », indique l'enquêteur, sans qu'on sache si les machines renferment les contenus audiovisuels piratés. Ce ne sera sans doute pas le cas, vu le mode opératoire retenu...
Le responsable de Chacal Stream risque en théorie une amende de 300 000 euros et une peine de trois ans de prison pour recel de contrefaçons. En juillet dernier, le site Dailymotion avait été condamné à payer 23 000 euros pour avoir permis la diffusion du film Joyeux Noël. En octobre, c'était au tour de Google d'être sanctionné par la justice pour avoir donné accès à un documentaire, Les Enfants perdus de Tranquility Bay.
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Hier, lundi 29 janvier 2008, des gendarmes de Seine-et-Marne ont arrêté et mis en examen un homme d'une trentaine d'années, originaire de Saint-Germain-sur-Morin. Il était l'administrateur d'un site Internet, Chacal Stream - désormais fermé -, qui proposait de façon illégale des contenus audiovisuels en streaming (visibles donc sans téléchargement), au format DivX.
Chacal Stream faisait figure de « référence » dans le petit monde des internautes français friands de contenus audiovisuels piratés. Il proposait plus de 500 films, ainsi que des séries télévisées comme la saison 3 de Prison Break, avec « des mises à jour très régulières, indique un enquêteur. Dès qu'un film circulait sur Internet, Chacal Stream en diffusait une copie. » Et d'ajouter que « la qualité de ces copies était excellente, proche de celle d'un DVD ».
Un site qui comptait 38 000 membres
L'affaire a débuté il y a sept mois à la suite d'une plainte de l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa). Un de ses membres, le studio Gaumont, avait remarqué que plusieurs de ses films étaient diffusés sur Chacal Stream. « Le site comptait près de 38 000 membres et, sur un mois, il affichait 280 000 connexions », explique l'officier de police judiciaire.
Après avoir convoqué l'administrateur du site, les gendarmes ont opéré une perquisition à son domicile. « Aucun film n'y a été trouvé mais deux ordinateurs ont été saisis », indique l'enquêteur, sans qu'on sache si les machines renferment les contenus audiovisuels piratés. Ce ne sera sans doute pas le cas, vu le mode opératoire retenu...
Le responsable de Chacal Stream risque en théorie une amende de 300 000 euros et une peine de trois ans de prison pour recel de contrefaçons. En juillet dernier, le site Dailymotion avait été condamné à payer 23 000 euros pour avoir permis la diffusion du film Joyeux Noël. En octobre, c'était au tour de Google d'être sanctionné par la justice pour avoir donné accès à un documentaire, Les Enfants perdus de Tranquility Bay.
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