Retraites: près d'un Français sur deux prêt à travailler plus longtemps
(AFP) – Il y a 12 heures
RENNES — Près d'un Français sur deux serait prêt à envisager un allongement de la durée de cotisation dans le cadre d'une réforme des retraites, la quasi-totalité demeurant défavorable à une diminution du niveau des pensions, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest-France.
Interrogées sur les "mesures envisagées pour réformer le système des retraites", 46% des personnes sondées se déclarent favorables à un allongement des cotisations et 43% à un recul de l'âge de la retraite au-delà de 60 ans.
Lors d'un précédent sondage réalisé début avril par le même institut, seuls 38 et 33% des personnes interrogées s'étaient déclarées favorables à ces propositions.
En revanche, le rejet d'une diminution du niveau des retraites reste massif: 92% des sondés y sont défavorables, contre 91% il y a un mois.
L'hypothèse d'un complément de retraites par capitalisation, par le biais d'un fonds de pension, reste la mieux acceptée, avec un taux d'adhésion de 47%. Ce dernier taux était cependant de 61% il y a sept ans, selon l'Ifop.
Ce sondage a été réalisé par téléphone fixe jeudi et vendredi auprès d'un échantillon de 957 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas.
La concertation gouvernement-syndicats-patronat sur la réforme des retraites a débuté à la mi-avril. La défense des retraites figure parmi les mots d'ordre d'une journée nationale d'action organisée le 27 mai par l'intersyndicale CGT, CFDT, FSU, Solidaires et Unsa.
La prévoyance professionnelle (PP) permet de se prémunir contre les baisses de revenus liés aux risques de décès, d’invalidité, ainsi que de vieillesse (retraite).
Elle vient en complément de l’AVS, pour que l’ensemble (PP + AVS) couvre environ 60% du dernier salaire .
La loi prévoit un taux minimum obligatoire, que l’employé et l’employeur payent chacun une part égale. Cette part est directement prélevée du salaire de l’employé.
C’est un taux de cotisation qui s’applique sur votre salaire de base qui permet de calculer le montant de l’assurance PP à verser chaque mois. Ce taux est fixé par la caisse de pension (l’institution de prévoyance en charge de la gestion de la prévoyance professionnelle des salariés d’une entreprise) et peut être plus élevé dans certaines entreprises que dans d’autres. Dans un tel cas, l’employé paye une part équivalente au minimum imposé par la loi, et l’entreprise paye une part plus importante.
La cantine a écrit:Salut !
J'ai voté "Pour".
Après il faudrait bien sur adapté en fonction de chaque branche : la personne ayant la soixantaine pourrait être reclassée à un poste moins fatiguant.
Que l'on soit pour ou contre de toute façon, cela s'avérera nécessaire.
Et puis, vu la relève, on n'aura pas de retraite alors...^^
nessia a écrit:La cantine a écrit:Salut !
J'ai voté "Pour".
Après il faudrait bien sur adapté en fonction de chaque branche : la personne ayant la soixantaine pourrait être reclassée à un poste moins fatiguant.
Que l'on soit pour ou contre de toute façon, cela s'avérera nécessaire.
Et puis, vu la relève, on n'aura pas de retraite alors...^^
Je suis d'accord avec la cantine....
Mais je veux préciser que déjà avant d'envisager de travailler plus tard, faudrait-il encore trouver un emploi.....
lolo26240 a écrit:moi je suis contre ils veulent que l'on ailles travailler avec des canes
si ils faisaient le dur boulot de certains je ne pense pas qu'ils voudraient travailler +
pour moi 60 ans c'est largement suffisant mms trops comment voulez vous que nos enfants et du travaille
si nous les vieux le leur prenne
pako a écrit:chacun a le droit d avoir son avis ...
mais je ne comprends pas une chose ...
pour ceux qui ont votés oui ...
vous voulez vraiment bosser jusqu a 65 ans ???...
Economique et Social
Le débat sur la réforme des retraites prend corps
mercredi 12 mai 2010
Le Cor (Conseil d'orientation des retraites) multiplie des simulations peu rassurantes. La majorité s'interroge sur l'idée de faire payer « les riches ». Les agriculteurs rappellent qu'ils sont les parents pauvres.
Reculer l'âge ne suffira pas. Le Conseil d'orientation des retraites a fait tourner à nouveau ses calculettes. C'est sans appel. Utiliser le seul levier du report de l'âge ne suffira pas, quel que soit le cas de figure. Le Cor démontre notamment, dans une nouvelle simulation « technique », qu'un recul de l'âge légal à 63 ans, combiné à un allongement de la durée de cotisation à quarante-cinq ans, permettrait de couvrir environ la moitié du déficit du régime général des salariés du privé, à l'horizon 2050.
Le Cor a étudié plein d'autres scénarios. Avec l'allongement de la durée de cotisation à quarante-trois ans et demi, sans toucher à l'âge légal, ce sont seulement 15 % des besoins de financement de la Caisse vieillesse qui seraient couverts en 2050. Avec le recul de l'âge légal à 63 ans sans toucher à la durée de cotisation, ce seraient 27 % des besoins assurés (http://www.cor-retraites.fr).
Vaches maigres pour les agriculteurs. Il n'est pas inutile de le rappeler par les temps qui courent. Selon la MSA, un exploitant agricole ayant eu une carrière complète touche, en moyenne, une retraite de base de 700 € (450 pour son conjoint) contre 980 € pour un nouveau retraité du régime général en 2009. À cela s'ajoute, depuis 2003, pour 1,8 million d'agriculteurs retraités, une retraite complémentaire obligatoire d'une moyenne mensuelle de 90 €. Bref, le compte n'est pas bon, les pensions agricoles sont nettement les plus faibles.
De nouvelles ressources à profusion. Elles sont dans les bannettes syndicales. Ça foisonne de créativité dans le désordre le plus complet. La CGT veut élargir l'assiette des cotisations, puiser dans les revenus financiers, mettre un coup d'arrêt aux exonérations. La CFDT penche pour une augmentation de la contribution sociale généralisée. FO souhaite taxer les bénéfices non réinvestis. La CGC roule pour l'idée d'une TVA sociale.
Des trous dans le bouclier fiscal. Ça couinait fort à gauche. Ça râle maintenant dans les rangs de la majorité et même du gouvernement. Pierre Lelouche, le secrétaire d'État aux Affaires européennes, veut faire contribuer « les hauts revenus » (lire page 3). Moins catégorique, Laurent Wauquiez, le secrétaire d'État à l'Emploi, rappelle que « tout le monde doit payer » les retraites et n'écarte donc pas une remise en cause du bouclier. Même Alain Minc, l'homme qui parle à l'oreille du Président, n'exclut pas « un prélèvement temporaire sur les riches ». C'est dire...
Paul BUREL.
sodu26 a écrit: Par contre une personne de plus de 60 ans qui n'a pas assez de retraite pour vivre correctement ( et cela existe) oui j'arrive a le comprendre...
sodu26 a écrit:
le probleme est que l'on va devoir travailler plus longtemps pour touché moins de retraite car ce n'est pas pour avoir plus d'argent mais pour rattrapé le deficit actuelle du systeme de retraites,c'est a dire pour que tout le monde touche a peu prés la meme chose.....
La je pige pas très bien, que veux-tu dire par toucher la même chose? 2 personnes du même secteur ayant le même nombre d'année de travail (à salaire égal) à la retraite elles ne touchent pas la même chose actuellement en France?
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